Game Sup

Ubisoft promet un « retour aux sources » avec
le nouveau Assassin’s Creed Mirage.

Un véritable virage pour se détacher des derniers opus

Seize ans après le premier épisode de la licence, Ubisoft promet un véritable retour aux sources en se détachant de la dernière trilogie mythologique comprenant
Origins, Odyssey et Valhalla, pour offrir une expérience qui n’est pas sans faire hommage au tout premier Assassin’s Creed

Infiltrations, parkour et assassinats sont de nouveau au cœur du gameplay et constituent les 3 mécaniques principales du jeu. Néanmoins, cette fois on retrouve moins de combats, moins de quêtes secondaires, l’histoire se déroule dans un monde plus restreint mais aussi beaucoup plus en rapport avec le scénario principal. Un vrai virage qui tranche avec la direction prise par Ubisoft il y a bientôt 10 ans !

Il en va de même pour l’aspect RPG (jeu de rôle) très poussé dans les derniers Assassin’s Creed et clairement laissé de côté aujourd’hui pour faire la part belle à une expérience plus immersive et plus compacte. Fini les arbres de talents ainsi que les niveaux du personnage, Ubisoft est formel : l’idée d’Assassin’s Creed Mirage est de revenir aux sources et d’offrir à nouveau à ses joueur.euses les sensations du premier opus, avec une durée de vie du jeu plus proche des premiers épisodes et une structure plus linéaire.

Des décors grandioses pour une immersion toujours plus grande

Le décor reste, quant à lui, toujours sublime et empreint de réalisme grâce à la collaboration des concepteur.rices avec de nombreux.ses historien.nes, offrant ainsi une immersion dans la ville de Bagdad à son apogée, lorsqu’elle se positionnait comme capitale culturelle et intellectuelle du monde.

Aventures et sensations pures en perspective !

Mélanie : « Salut Diego, merci de prendre le temps de répondre à nos questions ! Tout d’abord, peux-tu nous parler de ton parcours de formation? Pourquoi avoir choisi de faire du jeu vidéo ton métier ? »

Diego : « Salut ! Alors j’ai fais un Bachelor Game Design à Game Sup et je me suis spécialisé en Level Design. »

M. : « Comment es-tu rentré chez Ubisoft ?  »

D. : « Pendant mes études, j’ai créé un blockout en prenant les mécaniques d’Assassin’s Creed Vahallah, j’aimais bien poster mes blockouts sur les réseaux (LinkedIn notamment) pour avoir des avis, me démarquer. Cela a permis qu’un jour un ancien Lead Level Designer me repère pour me proposer un stage à Ubisoft Bordeaux ! »

M. : « Une personne ou un parcours de pro qui t’a inspiré? »

D. : « Je n’ai pas vraiment de personnes spécifiques qui m’ont inspiré, ce sont plutôt les jeux auxquels je joue qui alimentent mon inspiration. Je suis constamment en train d’analyser le Level Design de ces jeux, et je conserve dans un coin de ma tête différentes approches et techniques. »

M. : « Tu as travaillé sur le nouvel Assassin’s Creed Mirage  en tant que Level Designer Junior : peux-tu nous en dire un peu plus ?  »

D. : « Oui, j’ai notamment travaillé sur les points suivants :

• • J’ai participé aux premières étapes de conception des différentes quests dans le district de Harbiyah
  • J’ai travaillé sur une quest : celle de la prison, du blockout au final. C’est une quest très importante car on présente les blackbox. Une blacbox est une mission avec plusieurs opportunités (d’accès à l’endroit, de fin etc…)
  • J’ai créé des réseaux de parkour du bureau aux quest et du parkour secondaire
  • J’ai fait de l’urbanisme avec les différents Level Art
  • J’ai conçu les bureaux des Assassins et des puzzles sur les minarets (RHP)
  • En tant que junior chez Ubisoft, le niveau d’attente et de responsabilité n’est pas le même que pour les confirmés ou senior, ni le niveau de suivi. Mais les types de missions sont les mêmes, on leur accorde le même niveau de confiance qu’à tout le monde et leur avis compte autant.
  • La philosophie est complètement différente entre un jeu linéaire et un open world. Dans un open world comme Assassin’s Creed, on doit considérer de nombreuses approches pour accomplir une mission. C’est une approche à 360 degrés, où l’on ne cherche pas à contrôler le joueur en lui imposant des actions précises. Au contraire, on lui offre une multitude de possibilités et de styles de jeu, et c’est à lui de décider comment il souhaite jouer. »

M. : « Comment te sens-tu aujourd’hui au lancement du jeu? »

D. : « C’est quelque chose de très excitant de voir maintenant notre projet aux mains des joueur.euses, on y a mis beaucoup de passion. Mais c’est aussi très stressant, car on veut tous que le jeu soit à la hauteur des attentes des joueur.euses. »