Game Sup, l’école Lyonnaise spécialisée des les métiers du jeu vidéo

Classe prépa
58 Avenue Debourg
69007 LYON

Bachelors
91 Cours Charlemagne
69002 LYON

 

Contact
04 26 78 60 33
Ouvert du lundi au vendredi :
9h30 – 12h30 13h30 – 16h30

Game Sup

Interview GAME SUP du journal 20 minutes par Jennifer Lesieur

Interview GAME SUP du journal 20 minutes par Jennifer Lesieur

En mai 2022, le journal 20 minutes interviewait Bruno MARION, président et directeur pédagogique au sein de Game Sup. Celui-ci a présenté la formation game art et la formation game design de l’école. Il s’est ensuite exprimé sur sa vision de l’enseignement : celle-ci doit respecter le bien-être de l’étudiant·e et impacter favorablement l’industrie du jeu vidéo tout entière à l’avenir.

Dans les locaux de Game Sup, à Confluence (Lyon 2), on croise des guerriers, des monstres, et même un Han Solo grandeur nature, figé dans son bloc de carbonite. On y croise aussi, et surtout, des étudiants passant d’un écran à l’autre. De lignes de dialogue en lignes de code, ils tissent des jeux vidéo, jusqu’à leur projet de fin d’études. Des jeux à part entière, qui tapent dans l’œil de grands studios de création, dans un univers très porteur : la région ne compte pas moins de 115 studios, dont certains (Arkane, Ivory Tower) sont réputés dans le monde entier.

Photo de deux statues à taille humaine, une d'Han Solo prisonnier de son bloc de carbonite, et une de Lara Croft, exposées dans le couloir de l'école Game Sup.

Deux formations, un bachelor en quatre ans

Bruno Marion a ouvert Game Sup en 2016 avec son épouse. Vétéran du secteur, il est à présent directeur pédagogique. Nous proposons deux formations : une de game artists, qui créent les visuels des jeux, et une de game designers, qui établissent les règles des jeux , explique-t-il. On est passés en bachelor depuis 2019. Pendant quatre ans, les élèves suivent 2.700 heures de cours données par 70 intervenants extérieurs, tous professionnels. Les frais de scolarité sont de 7.800 euros par an, l’école se chargeant de fournir à chaque élève un ordinateur très puissant, qu’il conserve à la fin de ses études.

S’il existe d’autres écoles vidéoludiques à Lyon, Game Sup se distingue par son cursus volontairement centré sur le jeu, et par l’attention portée à la personnalité de l’élève. En effet, celui-ci n’a pas à être un crack en informatique ou en design pour intégrer l’école : Ceux qui partent de zéro sont souvent les meilleurs, comme ceux qui ont quitté l’école pour phobie scolaire et passé un équivalent du bac avec le CNED , remarque Bruno Marion. Ils peuvent venir avec n’importe quel bac : des bac S peuvent d’ailleurs très bien écrire des scénarios, et des bac L se mettre à programmer.

L’importance du bien-être et de l’esprit d’équipe

photo d'étudiants et étudiantes de Game Sup travaillant en groupe.

Plus que les compétences techniques, Bruno Marion insiste sur le comportement des jeunes gens et leur esprit d’équipe, une qualité devenue primordiale dans ce secteur. Il désigne une salle de cours : Regardez-les, ils sont assis en face les uns des autres car c’est un métier qui demande de l’échange, du partage, de l’entraide. Tous les mois, on les mélange, chaque table est conçue comme un petit studio où on les fait travailler comme dans l’industrie. Dans un jeu vidéo, ce n’est pas d’être le meilleur game artist qui compte, c’est de travailler ensemble et d’obtenir le meilleur ensemble.

L’épanouissement de l’élève tient à cœur du directeur pédagogique, qui a connu pour son malheur des productions où on travaillait 60 heures par semaine, et je ne veux pas faire vivre ça à mes étudiants. Ils travaillent 6 heures par jour, et je suis parfois obligé de les mettre dehors à 17h30 pour éviter ce qu’on appelle le crunch, la saturation ! Si on veut montrer une façon d’être et de vivre dans une industrie, ça commence ici, dans les écoles , insiste-t-il.

Un secteur très porteur, riche en débouchés

A la fin de son cursus, chaque élève a conçu une douzaine de prototypes de jeux, maîtrise 7 ou 8 logiciels, et sort avec un book à présenter aux recruteurs. Et ça recrute : On arrive à placer 90 % de nos élèves sortants , admet Bruno Marion.

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Pour conclure

Un grand merci à Jennyfer Lesieur pour la rédaction de cet article, qui dresse un portrait élogieux non seulement de l’école, mais également celui de la richesse et de la chance que représente l’industrie du jeu vidéo en France.

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